Former avant d’embaucher : comment bénéficier de l’aide de France Travail ? 

Le monde du travail évolue rapidement, faisant apparaître de nouveaux métiers et de nouvelles compétences.

Les entreprises françaises, qu’elles soient de taille modeste (TPE/PME) ou de plus grande envergure, sont souvent confrontées à une pénurie de talents. Pour pallier ces difficultés, un dispositif de formation pré-embauche, porté et financé en grande partie par l’État, s’avère être un levier gagnant-gagnant pour toutes les parties prenantes.

En 2023, un nouveau tournant a été amorcé : la transformation de Pôle emploi en France Travail. Cet organisme, qui sera déployé progressivement, a pour vocation d’accompagner plus efficacement les demandeurs d’emploi, tout en offrant de nouveaux dispositifs ou en renforçant ceux déjà existants. Parmi ces dispositifs, l’aide à la formation pour les candidats à l’embauche occupe une place centrale.

Ce guide vous propose une vision exhaustive pour comprendre les enjeux, les modalités pratiques, ainsi que les étapes nécessaires pour bénéficier au mieux de ce soutien financier et logistique.

Contexte général : la transition de Pôle emploi vers France Travail

France Travail n’est pas qu’un simple changement de nom ; il s’agit d’une transformation en profondeur. Le gouvernement ambitionne de faire de ce nouvel organisme un espace de coordination plus fort entre les différents acteurs de l’emploi : l’État, les collectivités territoriales, les organismes de formation, les entreprises et bien sûr, les demandeurs d’emploi.

Le constat de départ est limpide : face à un chômage persistant, on note également une forte difficulté de recrutement dans certains secteurs (industrie, hôtellerie-restauration, numérique, BTP, etc.). Plusieurs rapports et études ont montré que la formation professionnelle est un véritable pivot pour réduire cet écart entre l’offre et la demande. C’est dans ce contexte que le dispositif d’aide à la formation des candidats à l’embauche s’inscrit comme une solution opérationnelle.

L’importance de la formation avant l’embauche

Comprendre la pénurie de compétences

De nombreuses entreprises peinent à recruter parce que les candidats qu’elles reçoivent ne possèdent pas les compétences techniques ou transverses nécessaires pour le poste visé. Dans certains domaines, comme le développement web, la data science, ou encore la maintenance industrielle, il est difficile de trouver des profils immédiatement opérationnels. Former en amont ou au début du contrat permet de combler ces lacunes, de développer des compétences sur-mesure, et d’offrir à l’entreprise un nouveau collaborateur parfaitement adapté à ses besoins spécifiques.

Les avantages stratégiques pour les entreprises

  • Accélérer le recrutement : Au lieu d’attendre des mois le « candidat idéal », l’entreprise peut identifier un demandeur d’emploi présentant un bon potentiel, puis le former spécifiquement aux compétences manquantes.
  • Réduire les coûts de recrutement : Grâce à l’aide de France Travail, l’entreprise peut bénéficier d’une prise en charge partielle ou totale des coûts de formation, réduisant ainsi l’investissement initial.
  • Gagner en fidélisation : Un salarié formé par l’entreprise elle-même a tendance à être plus loyal. Il se sent reconnu et investi dans un projet collectif.
  • Promouvoir la diversité : Former des candidats éloignés de l’emploi ou en reconversion contribue à une politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) dynamique, source d’une meilleure image de marque.

Les bénéfices pour les candidats

  • Acquisition de compétences ciblées : Les demandeurs d’emploi peuvent monter en compétence sur un métier précis et ainsi augmenter leur employabilité.
  • Favoriser la reconversion : Pour ceux qui souhaitent changer de métier ou de secteur, l’opportunité d’être formé tout en bénéficiant d’un accompagnement financier est un vrai levier de réussite.
  • Sécuriser son insertion : Une fois la formation terminée, la signature d’un contrat (CDI, CDD long ou alternance) est souvent à la clé.

Présentation de l’aide à la formation de France Travail

Objectifs et principes du dispositif

Le dispositif a pour finalité de faciliter l’embauche en répondant à la problématique centrale : « La personne a-t-elle les compétences requises pour le poste ? ». Dans un monde idéal, l’entreprise trouve rapidement le talent qui correspond à ses besoins et le candidat intègre sans délai le marché du travail. En pratique, il faut souvent passer par une période de montée en compétences.

France Travail ambitionne donc de :

  1. Fluidifier le marché de l’emploi : en proposant des formations courtes, adaptées, et ciblées pour des postes bien identifiés.
  2. Réduire le taux de chômage : en aidant les demandeurs d’emploi à accéder plus rapidement à un poste stable.
  3. Encourager la co-responsabilité : employeurs, pouvoirs publics et candidats deviennent parties prenantes du processus d’apprentissage.

Qui peut en bénéficier ?

  • Les employeurs : Toutes les entreprises (TPE, PME, ETI, grands groupes, associations) qui souhaitent recruter un demandeur d’emploi nécessitant une remise à niveau ou un apprentissage complémentaire.
  • Les demandeurs d’emploi : Inscrits à Pôle emploi (futur France Travail) ou en reconversion professionnelle, avec un projet d’embauche concret.
  • Certaines catégories spécifiques : Personnes en situation de handicap, bénéficiaires du RSA, jeunes de moins de 26 ans, etc. peuvent parfois bénéficier de majorations ou de modalités de financement supplémentaires.

Types de formations couvertes

  • Formations techniques : Exemples : soudure, froid commercial, programmation web, chaudronnerie, etc.
  • Formations transversales : Exemples : bureautique, communication, gestion du temps, etc.
  • Formations à distance ou en présentiel : Les modalités peuvent varier selon l’offre disponible et les besoins de l’entreprise.

Le point commun : les contenus pédagogiques doivent être pertinents par rapport au poste visé. Les formations « fourre-tout » ou mal ciblées risquent de ne pas être acceptées dans le cadre de l’aide.

Modalités pratiques

Éligibilité et critères d’accès

Pour qu’une formation soit éligible à l’aide de France Travail, voici quelques critères-clés :

  1. Exister un besoin réel de recrutement : L’entreprise doit prouver qu’elle compte embaucher à l’issue de la formation si tout se passe bien.
  2. Être en lien direct avec le poste : Le contenu de la formation doit être cohérent avec les compétences requises pour occuper l’emploi.
  3. Avoir un organisme de formation reconnu : Il est recommandé de choisir un organisme référencé, voire certifié (Qualiopi), afin de faciliter la validation du dossier.

Montants et prise en charge financière

Le montant de l’aide varie selon :

  • La durée de la formation : plus la formation est longue, plus le coût total est élevé.
  • Le niveau de qualification visé : certaines formations très techniques ou certifiantes peuvent bénéficier d’un taux de prise en charge plus élevé.
  • Le statut du demandeur d’emploi : des fonds complémentaires peuvent exister pour des publics prioritaires (allocataires du RSA, etc.).

En général, la prise en charge peut couvrir intégralement ou partiellement les frais pédagogiques. Dans certains cas, l’entreprise doit contribuer pour un pourcentage restant. Il est également possible que les OPCO (Opérateurs de Compétences) ou les collectivités locales (Région, Département) complètent le financement.

Durée et formats de formation

  • Formation courte (quelques semaines) : Idéale pour les remises à niveau ou l’acquisition d’une compétence précise (ex. un logiciel, un outil de gestion).
  • Formation longue (plusieurs mois) : Convient pour les reconversions professionnelles ou les métiers exigeant un socle de compétences plus large.
  • Formation en alternance : L’apprenant alterne entre temps en entreprise et temps en centre de formation, pouvant déboucher sur un diplôme ou un certificat de qualification professionnelle.

Rôle des OPCO, Régions et autres cofinanceurs

  • OPCO (Opérateurs de Compétences) : Ils jouent un rôle dans la collecte de fonds de la formation professionnelle et peuvent cofinancer des parcours ciblés.
  • Régions : Très impliquées dans le développement économique et la formation professionnelle, elles proposent parfois des dispositifs complémentaires.
  • Organismes publics ou privés : Certains programmes européens (FSE — Fonds Social Européen) ou fondations privées proposent aussi des bourses ou des subventions.

Comment constituer un dossier ?

Les pièces administratives à fournir

Pour monter un dossier de demande d’aide à la formation, il vous faudra :

  • Une présentation de l’entreprise (ou de la structure qui recrute) : taille, secteur d’activité, besoins en recrutement.
  • Un descriptif du poste visé : titre du poste, missions principales, compétences recherchées.
  • Le programme de formation : contenu pédagogique, organisme choisi, coût détaillé, planning, méthodes d’évaluation, etc.
  • Les justificatifs du candidat : CV, attestation d’inscription à Pôle emploi (France Travail), éventuels diplômes déjà obtenus, projet professionnel.
  • Une lettre d’engagement : si la formation aboutit, l’entreprise s’engage à proposer un contrat (CDI, CDD, contrat d’apprentissage…) dans la mesure où le bénéficiaire a suivi sérieusement la formation.

Le contenu attendu du dossier de demande

  • Clarté : Le dossier doit être limpide sur les objectifs de la formation et les compétences qui seront acquises.
  • Cohérence : Les besoins de l’entreprise et le programme de formation doivent être parfaitement alignés.
  • Viabilité financière : Il est préférable de fournir un plan de financement précis (montant à la charge de France Travail, potentiel cofinancement, reste à charge de l’entreprise).
  • Calendrier réaliste : Préciser les dates de début et de fin de formation, et la date envisagée d’embauche.

L’importance de la lettre de motivation ou du plan de formation

Parfois sous-estimée, cette partie narrative du dossier est cruciale. Elle sert à convaincre les décideurs que votre projet est sérieux et qu’il répond à un besoin concret. Insistez sur :

  • Les conséquences positives de la formation pour le demandeur d’emploi (insertion, progression de carrière, etc.).
  • Les perspectives pour l’entreprise (productivité accrue, compétitivité renforcée, etc.).
  • L’impact social et économique local (création d’emplois, revitalisation d’un bassin d’emploi, etc.).

Étapes-clés du parcours de formation

Identification des besoins en compétences

  • Étude interne : Réaliser un audit pour repérer les compétences qui font défaut dans l’entreprise.
  • Consultation du personnel : Discuter avec les managers et les équipes pour définir précisément les besoins.
  • Dialogue avec le candidat : Évaluer son niveau actuel et ses lacunes éventuelles pour adapter le plan de formation.

Recherche et choix de l’organisme de formation

  • Critères de sélection : reconnaissance officielle (certifications Qualiopi, RNCP), taux de réussite, retours d’expérience d’autres entreprises, etc.
  • Visite des locaux ou contact direct : Pour juger de la qualité pédagogique et logistique, il est conseillé de rencontrer l’organisme.
  • Comparaison des coûts : Demandez des devis à plusieurs organismes pour trouver la meilleure offre qualité/prix.

Validation et contractualisation

  • Signature d’une convention : Une convention de formation est généralement établie entre l’entreprise, l’organisme de formation et France Travail.
  • Définition des objectifs pédagogiques : Ils doivent être mesurables (exemple : maîtriser tel logiciel, obtenir tel niveau de langue, etc.).
  • Mise en place du suivi : Qui sera le tuteur en entreprise ? Qui validera les acquis théoriques et pratiques ?

Suivi et évaluation de la formation

  • Bilans intermédiaires : Organisez des points d’étape régulièrement pour vérifier la progression.
  • Adaptation du parcours : Si un module s’avère trop complexe ou si le candidat a déjà certaines compétences, la formation peut être ajustée.
  • Évaluation finale : Tests, examens, ou certifications valident la réussite de la formation.

Cas pratiques et exemples de réussite

Pour mieux comprendre la portée de l’aide à la formation, voici trois exemples concrets :

Cas n°1 : Une TPE qui forme un candidat non qualifié

Contexte : Une TPE spécialisée dans la fabrication artisanale de meubles rencontre un problème de recrutement. Elle a besoin d’un menuisier, mais ne trouve personne déjà formé aux techniques traditionnelles qu’elle utilise.
Solution : L’entreprise identifie un demandeur d’emploi motivé, ayant quelques bases en bricolage. Grâce à l’aide de France Travail, elle monte un parcours de formation de 3 mois dans un centre spécialisé en menuiserie artisanale.
Résultats : Le candidat acquiert les compétences indispensables et est embauché en CDI à l’issue. L’entreprise a sécurisé son recrutement et transmis un savoir-faire, tout en bénéficiant d’une aide financière non négligeable.

Cas n°2 : Une entreprise de taille intermédiaire (ETI) face à une pénurie de main-d’œuvre spécialisée

Contexte : Une ETI du secteur de la métallurgie a besoin de plusieurs soudeurs qualifiés. Le marché local est saturé, peu de candidats ont les certifications requises.
Solution : Elle lance une « préparation opérationnelle à l’emploi » avec le soutien de France Travail. Plusieurs demandeurs d’emploi sont repérés et formés sur 6 mois, combinant théorie et pratique sur site.
Résultats : Au terme de la formation, plus de la moitié des stagiaires sont directement embauchés. Les autres continuent à se former ou trouvent un emploi dans la même filière, ce qui contribue à dynamiser le bassin local.

Cas n°3 : Un demandeur d’emploi en reconversion professionnelle

Contexte : Maria, 38 ans, souhaite changer de métier après une carrière dans la grande distribution. Elle veut se tourner vers la comptabilité et recherche une opportunité pour se former.
Solution : Elle trouve une entreprise de conseil comptable prête à l’accueillir si elle se forme au logiciel de comptabilité utilisé en interne. Grâce à l’aide de France Travail, Maria suit une formation de 10 semaines, partagée entre un centre de formation et des journées d’observation en entreprise.
Résultats : À la fin de ce parcours, Maria décroche un contrat en CDD de 12 mois, avec une perspective d’évolution en CDI si les résultats sont concluants.

Points de vigilance et erreurs à éviter

Les délais administratifs

Il est essentiel de s’y prendre à l’avance. Comptez plusieurs semaines, voire quelques mois, entre le moment où vous identifiez le besoin et le démarrage effectif de la formation. Des retards peuvent survenir en raison de la validation du dossier ou de la disponibilité de l’organisme de formation.

Le choix de la formation

Opter pour une formation mal adaptée aux besoins de l’entreprise ou du candidat peut se révéler contre-productif. Assurez-vous de la pertinence du contenu pédagogique, et vérifiez la qualité de l’organisme de formation.

La mauvaise anticipation du financement

Même si l’État ou la Région peut prendre en charge une grande partie, il reste parfois un reste à charge pour l’entreprise. Prévoyez un budget pour éviter toute mauvaise surprise. Pensez aussi aux éventuelles indemnités de stage, frais de transport, etc.

Le suivi post-formation

Avoir un plan de formation impeccable est une chose, encore faut-il assurer l’intégration du salarié une fois formé. La période d’essai reste cruciale pour s’assurer que les compétences acquises correspondent aux attentes, et inversement, que le salarié se sent à sa place.

Conseils pratiques et bonnes astuces

Utiliser les ressources gratuites (webinaires, salons de l’emploi, etc.)

France Travail (ex-Pôle emploi) et d’autres acteurs (Chambres de commerce, Chambres des métiers) organisent régulièrement des sessions d’information, gratuites. Profitez-en pour :

  • Rencontrer des conseillers et poser vos questions en direct.
  • Découvrir des organismes de formation.
  • Échanger avec d’autres entreprises qui ont déjà bénéficié de l’aide.

Négocier des partenariats avec des organismes de formation

Si votre besoin en compétences est récurrent, envisagez un partenariat de long terme. Certains organismes peuvent vous proposer des modules sur mesure, étalés sur l’année, avec des tarifs négociés.

Anticiper les compétences d’avenir

Dans un monde en évolution constante, tentez de proje(c)ter vos besoins sur 2, 3 ou 5 ans. Formez vos salariés ou futurs collaborateurs aux innovations de votre secteur (IA, transition écologique, nouvelles méthodes de production, etc.).

Valoriser votre engagement RSE

Monter un programme de formation pour des candidats éloignés de l’emploi n’est pas seulement un acte social, c’est aussi un levier d’image positif. Mettez en avant votre engagement pour l’insertion professionnelle, ce qui peut renforcer l’attrait de votre marque employeur.

FAQ : Vos questions les plus fréquentes

  1. Est-ce que toutes les formations sont éligibles à l’aide de France Travail ?
    Non. Il faut que la formation soit en lien direct avec le poste à pourvoir et que l’organisme soit reconnu.
  2. Peut-on cumuler plusieurs aides (Région, OPCO, etc.) ?
    Dans la majorité des cas, oui. Cependant, les modalités de cumul varient selon les territoires et les dispositifs.
  3. Quelles sont les obligations de l’entreprise après la formation ?
    En règle générale, l’entreprise s’engage à embaucher si le candidat a validé sa formation. Toutefois, si des raisons indépendantes de la volonté de l’entreprise ou du candidat surviennent (inaptitude médicale, abandon), l’aide n’est pas nécessairement remise en cause.
  4. Qui choisit l’organisme de formation ?
    L’entreprise peut proposer un organisme, mais France Travail doit valider cette proposition.
  5. Peut-on former un salarié déjà en poste ?
    Le dispositif décrit ici vise prioritairement les demandeurs d’emploi. Pour les salariés, d’autres mécanismes (CPF, plan de développement des compétences, PRO-A) existent.
  6. Peut-on cumuler l’aide allouée par France Travail avec son CPF ?
    Il est possible d’engager un financement mixte cumulant l’aide de France Travail avec son Compte Personnel de Formation. Les démarches s’effectuent alors depuis son compte CPF directement et en sélectionnant l’option de demande de financement complémentaire par France Travail.

Perspectives

La formation pré-embauche avec l’aide de France Travail s’impose aujourd’hui comme un levier majeur pour résoudre la pénurie de compétences dans de nombreux secteurs. En permettant à l’employeur de former des candidats motivés, mais pas toujours qualifiés, l’État favorise à la fois la compétitivité des entreprises et l’insertion durable des demandeurs d’emploi.

Les perspectives

  • Transformation digitale : De plus en plus de formations porteront sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et le marketing digital.
  • Transition écologique : L’émergence des métiers verts (BTP éco-responsable, énergie renouvelable, etc.) va également être soutenue par des dispositifs spécifiques de France Travail.
  • Montée en puissance du « blended learning» : L’alternance entre apprentissage en ligne et présentiel va se généraliser, rendant les formations plus flexibles et plus accessibles.
  • Renforcement du rôle de l’entreprise : Les entreprises vont devoir s’impliquer davantage dans la co-construction des programmes de formation pour qu’ils répondent précisément à leurs besoins.

En conclusion, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un conseiller France Travail ou de votre OPCO pour en savoir plus sur les financements possibles, les délais et les conditions d’accès. Préparez un dossier solide, mettez en avant la pertinence de votre projet, et prenez le temps de sélectionner l’organisme de formation adéquat. Ainsi, vous maximiserez vos chances de réussite et contribuerez à un marché de l’emploi plus inclusif, dynamique et pérenne.