A trois mois de l’échéance, les entreprises françaises ne sont pas encore prêtes…

Le 1er février 2014, les entreprises doivent avoir terminé la migration de leur moyens de paiements électroniques vers la nouvelle norme SEPA, sous peine de voir rejeter par leurs banques leurs ordres de virements et prélèvements aux anciens formats (avec le RIB).

A compter de cette date, le traitement spécifique d’opérations hors SEPA engendrera des coûts bancaires et des délais supplémentaires. De plus, les entreprises risquent de ne pas pouvoir payer leurs salariés ou leurs fournisseurs par virement. Elles risquent aussi de ne pouvoir faire des prélèvements sur le comptes de leurs clients.

L’échéance du 1er février 2014 parait encore bien loin dans l’esprit des PME, préoccupées par d’autres priorités conjoncturelles (situation économique actuelle, carnet de commandes, etc.). Il est toutefois indispensable d’anticiper ces changements dès aujourd’hui.

Pour les aider à assurer sereinement cette transition, les PME savent qu’elles peuvent s’appuyer sur un réseau de partenaires solides comme leurs banquiers par exemple. Le passage à cette nouvelle norme implique en effet d’être bien entouré.

A la fin du mois de septembre 2013, seulement 50% des virements et 3% des prélèvements étaient réalisés au format SEPA.

L’actuel ministre de l’Économie, Pierre Moscovoci et le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, ont récemment appelé les grands groupes et surtout les TPE-PME à se mobiliser :

« Nous sommes dans une mécanique européenne, il n’y aura as de session de rattrapage », a prévenu Christian Noyer, ajoutant qu’il était « primordial de s’y mettre au plus tôt » pour éviter les risques opérationnels et roder le système.

Passé ce délai, les opérations non encore effectuées dans les formats nationaux seront tout simplement refusés par les banques. Il y a donc un véritable risque opérationnel pour les entreprises. En d’autres termes, les sociétés mandataires ne seraient plus en mesure de payer leurs salariés, leurs fournisseurs, pas plus qu’elles ne pourraient recevoir les paiements de leurs clients.

La BCE estime à 123 milliards d’euros les économies réalisées grâce à SEPA

L’actuel Ministre a donc joué sur la corde sensible du « renforcement de la compétitivité des PME, de la baisse des coûts et des formalités » engendrés par la migration vers SEPA, pour tenter de convaincre les entreprises d’accélérer.

La Banque centrale européenne (BCE) estime à 123 milliards d’euros le montant des économies que les entreprises réaliseront grâce au SEPA.

Quelques données clefs :

  • En 2011, un français effectue en moyenne 269 paiements par an et par personne ; un européenne en effectue en moyenne 188,
  • 90.6 milliards de paiement scripturaux ont été effectués en Europe en 2011 dont 19.4% par les Français,
  • Le virement représente près de 27% des paiements scripturaux dans l’Union européenne : c’est le deuxième moyen de paiement le plus utilisé, derrière les cartes (41%), et devant les prélèvements (24%).

Tous les logiciels de Comptabilité et de Moyens de paiements intègre la capacité de générer des fichiers au format SEPA et de les transmettre en toute sécurité à la banque. Pour de plus amples précisions sur ces sujets, n’hésitez pas à nous contacter au 01 34 41 24 10 ou par courriel à l’adresse contact@ig-conseils.com